Le 11 décembre 2020, l’Université de Liège et Natagora ont organisé un webinaire dans le cadre du projet Smart Light HUB. Cet événement, qui a réuni 25 personnes, et qui avait pour objectif de présenter les premiers résultats de l’étude de terrain menée en 2020 par l’équipe de Natagora, montrer à l’assistance plusieurs projets innovants en termes d’éclairage public mis en place en Belgique francophone et débattre de leur côté inspirant.
L’Université de Liège est d’abord revenue sur les fondamentaux du projet Smart Light HUB : son étude d’impact et d’incidence, ses événements de sensibilisation, de co-création et d’hybridation, mais également la création du Smart Light Lab, un ensemble de containers maritimes itinérants, consacré à la problématique de la pollution lumineuse. L’Université de Liège a également parlé à l’assistance du Smart Light Hub, un réseau mis progressivement en place par les partenaires du projet, qui vise à amener des réponses collectives à la problématique de la pollution lumineuse en Grande Région.
Les naturalistes de Natagora ont ensuite présenté leur travail de terrain dans le cadre de l’étude, qui consiste à mesurer l’impact de 2 types de lampes (2200 k et 4000k) sur plusieurs groupes d’espèces. Ils ont présenté la méthodologie, et ont souligné les contraintes techniques et l’impact de la crise sanitaire du covid19 sur leur travail. Les premiers résultats du terrain, qui s’avèrent plutôt être à ce stade des indications à vérifier en 2021, ont été discutés.
Natagora a ensuite fait part à l’assistance d’un projet dans lequel l’organisation est impliquée, à Jette. Il s’agit d’une révision des installations d’éclairage public dans la commune, en fonction des points d’intérêt et des couloirs fréquentés par les chauves-souris. Certains points ont été supprimés, d’autres sont passés à une luminosité plus rouge, indiquée dans le cadre de la protection de cette espèce.
Didier Samyn, volontaire pour Natagora, a ensuite fait part de l’expertise qu’il met à l’œuvre dans le cadre de sa collaboration avec la commune de Chaumont-Gistoux. Enfin, Thierry Kervyn, attaché à la la DGO3, a présenté à l’assistance le travail mené par le SPW dans le cadre de la cartographie des points lumineux en Wallonie, points susceptibles d’avoir un impact sur la biodiversité. Thierry Kervyn a également évoqué la sensibilisation des communes qui en découle.
Ces différentes interventions ont suscité un débat intéressant parmi l’assistance. Il a été annoncé que des webinaires se tiendraient dorénavant sur une base régulière.